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L'art éducatif (long)
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FredDecr
2006-02-06 19:30:23 UTC
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L'art éducatif



Proposition du projet de comédie agréable et éducative « L'enquête des
enquêtes » comme outil principal de l'art éducatif. Je vous propose
d'imprimer ce texte.



(Veuillez respecter la synergie de ses outils en vue d'une défense des
principes philosophiques et humains de base. Donc, veillez à la réalisation
de la meilleure version avant d'en faire des versions complémentaires.
Droits du projet offerts à la philosophie fondamentale et ce que ça
implique).



0.. Introduction :


Il n'est pas évident de comprendre qu'il peut exister un art éducatif, pour
la même raison qu'il n'est pas évident de déterminer que la méthode
syllabique en école primaire est évidemment la meilleure solution. En
Janvier, une circulaire du Ministre demande son rétablissement. Les
partisans de la méthode globale pensent que la méthode syllabique est
inadaptée parce qu'elle n'est pas la principale règle de stockage dans le
cerveau. Mais ç'en est une ! Un début de structure, sur laquelle d'autres
viennent se greffer, qui deviennent autonomes. Structure de secours en cas
de problème. Mon raisonnement est simple : Ce qui possède une structure
fonctionne mieux. Même une simple charpente.



Globalement, l'art éducatif est sensé fournir des structures d'appui, ne
serait-ce que des explications alliées à des exemples, des plans, des
résumés, des méthodes de conservation de l'authenticité des protagonistes, l'étude
des domaines rarement étudiés tels que les bases de la pensée difficiles,
abstraites, théoriques, transposées, floues, non terminées, hypothétiques ou
pas tout à fait vrai.



L'art thérapeutique peut fonctionner dans deux sens : A rebrousse poil ou
dans le sens du poil. Une sorte de recoiffage. Elle peut intervenir en
ouvrant une brèche jusque la fonction avec laquelle communiquer. Le meilleur
exemple de levier de cette sorte est le soulignement. L'art thérapeutique
peut communiquer le fait qu'il possède un meilleur cheminement pour arriver
aux buts, après classification des buts, et peut-être communication d'une
reclassification des buts pour mieux atteindre un ensemble de buts
principaux. Puis il propose ce meilleur cheminement. Il peut même exister un
« contrat de travail », qui propose d'habituer, de connecter telle zone du
cerveau à un apprentissage, fourni.



Attention : Tout art suppose de respecter un contrat de confiance avec le
destinataire. C'est un contrat entre des vérités intérieures aux êtres, une
forte pénétration qui ne peut se parler qu'avec le langage de la vérité,
vérités qui ne peuvent communiquer que par présupposés dû à la lourdeur. Des
exemples de vérités intérieures sont l'authenticité, la sincérité, la
spontanéité. La communication avec notre vérité intérieure est sensible, d'où
l'utilisation des messages à base d'amour. Tout contrat rompu est toujours
considéré comme une volonté de mensonge, d'incapacité à toucher suffisamment
juste, donc grave. Une communication sensible doit être volontaire. Mais
toutes les communications doivent respecter le contrat qu'elles définissent.
Sinon, il y a création d'artifices psychologiques, une communication
maquillée involontairement. Il doit y avoir aussi dans la communication une
validation suffisante du contrat et des buts engagés. L'incompréhension de
ce système provoque les formes étranges de l'éducation agressive, qui n'était
sensé marcher qu'avec contrat.



Je propose depuis 1993 à France 2 et France 3 le projet « L'enquête des
Enquêtes ». S'il vous plaît, envoyez votre envie constructive à France 2.



L'enquête des enquêtes est une investigation au cour des opérations de l'esprit
et de celles qui en découlent.



(Parole de l'autorité dans la télé) : Etablissons un état des lieux. La
télévision se fixe sur le parfait, le vérifié, le matériel, le concevable à
l'esprit, et la parole de l'autorité en chaque discipline. En un mot, la
télévision se base sur le certifié.



(Habitude commerciale dans la télé) : Un défaut de la télévision est qu'elle
génère une habitude à son propre résultat, comme le prouve la normalité de l'expression
« Plus de blancheur » au contraire de l'expression « Où est la main de ta
sour ». Pourtant, toutes les deux sont incohérentes, impliquent une
malhonnêteté, et permettent de positiver si on fait abstraction d'une
morale.



(La télé doit propager l'amour) : Une chaîne publique se doit de mettre en
scène les logiques les plus vraies, les plus audacieuses, et rarement
formulées. Elle doit utiliser l'intérêt pour intégrer l'utile. On doit
profiter des moyens de la télévision pour faire avancer le monde.



Je suis là comme d'autres pour vous signaler ce qui est éjecté, pour que
vous en teniez compte, pour vous aider à lutter plutôt qu'à profiter de la
partialité, la simplicité, de la paresse.



1. Présentation du projet


J'ai décidé lorsque j'étais petit de passer, avec mon temps de travail et
mon temps de loisirs, un peu de temps citoyen. J'ai cherché parmi ce qui n'était
pas fait, donc difficile à faire, le plus utile du plus utile. Je me suis
amusé à définir l'émission la plus efficace, n'étant pas compétent pour
définir un cours de Psychologie Appliquée ou d'Extériorisation Contrôlée.



A 10 ans, j'ai donné pour nom à un jeu qui consistait à enquêter avec humour
sur l'eau L'enquête des Enquêtes. Soudain, j'ai eu l'impression que j'allais
réaliser une fois adulte une émission portant ce nom. J'ai d'ailleurs aussi
eu l'impression que c'était Dieu qui m'inspirait cette impression. Puis j'ai
eu l'impression que c'était Dieu qui me donnait l'impression que c'était
lui-même qui m'en donnait l'impression. Puis j'ai trouvé ça si bête que j'ai
oublié.



Ceci dans une émission de télévision ? Les séries habituelles se satisfont
de rouages bien huilés, dans les différents genres. Je propose les rouages d'un
genre rarement abordé, pour que la vulgarisation des sciences abstraites ait
sa place méritée. La philosophie de cette émission est davantage axée sur la
rétribution que sur l'étonnement, restituant l'envie au le devoir, et elle
fait primer la réflexion personnelle sur la morale. On peut remarquer,
contrairement à une idée répandue, que dans les bons films, la réflexion
prime sur l'image.



L'Enquête des enquêtes est une série analysant les concepts, la raison, la
passion et les erreurs. J'ai pris plaisir à concevoir des outils, des
méthodes et une ambiance adaptés aux informations secondaires : Les
hypothèses incohérentes éducatives, la philosophie, l'éthique, la
psychologie, les caractères, les réactions, les profils, et les autres types
de réflexion, et de logique floue. Tout cela saupoudré de mes convictions :
la non-violence, l'amusement, le mystère, l'érotisme logique.



C'est en fait un Sens De La Vie des Monthy Python en un peu moins abstrait,
un peu plus compréhensible, et en série, tirée d'une investigation réelle. C'est
en fait un Il était une fois les informations secondaires. C'est en fait
tout un style, qui peut s'enseigner, et je vais vous l'exposer.



C'est en fait une transmission optimisée de logique. Sa devise : Toute
vérité est bonne à expliquer. Entre s'apercevoir qu'un chien est blessé et
regarder si ce n'est pas trop grave, il n'y a pas grand-chose. Pourtant, on
le fait tout le temps, là, c'est ce que vous êtes en train de faire. On
réfléchit. On pourrait adapter notre réflexion personnelle à une réflexion
plus générale, plus complexe et plus déterminable entretenue par des
professionnels, je parle de la philosophie, mais un cours de logique se
défait de plusieurs pièges de la philosophie. Il cherche des formes de
pensée adaptables à la vie de tous les jours, il ne passe pas 50% de son
temps à démontrer qu'aucune version de la vérité ne résiste aux avancées de
la science et s'adresse à une catégorie particulière d'individus : Des
individus intelligents, intéressés, mais qui préfèrent vaquer à d'autres
activités que de veiller sur les portes de la pensée.



(Méthodes) : L'Enquête des enquêtes décode et décompose ces réflexions, mais
se veut intéressante et rentable y compris aussi par Le captage d'intérêt.
On a l'habitude de définir les méthodes pour faire comprendre la vérité par
les personnifications parlantes, les métaphores qui sont des comparaisons
représentées, les paraboles et allégories qui sont des métaphores continues
et les symboles qui sont des représentations marquantes. J'en ai défini d'autres.

* La récupération calculée des désirs vers des destinations intégrant les
aspects liberté, choix personnel, gain en vertus et même diversité, tout en
poussant vers l'ensemble des voies vertueuses et semi-vertueuses.

* L'exacerbation des rêves afin de protéger ceux-ci,

* Des continuations sur la lancée propres à l'humour qui montrent l'intérêt
ou la bêtise de chaque habitude,

* Ou l'insertion tricheuse des petites choses qui arrangent la vie, qui
permettent de palper les besoins,

* J'appelle Vision 2 une mise dans une hypothèse différente.

L'utilisation des packs éducatifs : L'échange intense, l'élimination des
barrières, l'amour physique, la perception et éliminiation du maquillage
psychologique, l'élimination des produits psychologiques artificiels, l'encouragement,
l'utilisation des outils éducatifs, l'amour mental, les jeux, les jeux d'expression,
l'autorité, la transmission de responsabilité, le naturisme, la sensualité,
l'humour, la transmission d'un sentiment adéquat, le réconfort, la
consolation

Les transmissions qui informent : Les citations, les renvois, la proposition
d'ouvres, la proposition de sélectionneurs d'ouvres.

Les transmissions qui corrigent : Les listes succinctes, les exemples, le
soulignement, le plan, la transmission du taux de fiabilité, les
transformations, l'association avec un élément cosmétique, l'association
avec une définition, les leviers qui permettent de parler à une partie du
cerveau en passant la barrière de l' accès.

Les transformations : La caricature, l'image, la parabole, l'hyperbole, la
reformulation, le flash-back, le style, l'humour, la présentation du
découlement probable sous d'autres hypothèses (plusieurs présentations en
faisant évoluer l'hypothèse en crescendo, plusieurs présentations sous
chaque hypothèse possible, plusieurs présentations à des charnières de l'évolution).

Les soulignements : L'appui, le signalement, l'association avec une émotion,
la répétition, le ralenti, le grossissement.

Les personnalités à l'art éducatif : Roger Carel, François Rollin, la voix
française d'Emmet Brown de Retour Vers Le Futur, Audrey Tautou, Michel
Chevalet.

Les personnalités à la culture éducative : Thierry Ardisson.



(Méthodes) : Bien que les scènes d'enchaînement présentent une histoire, l'émission
est faite pour décomposer un sujet, et utilise pour cela des rubriques
basées sur des entretiens plus ou moins préparés, avec le service de
méditation, en plusieurs fois, en débat, entre connaisseurs, check-up
psychologique ou sondage. Elle utilise aussi des rubriques de mise en scène,
réalisation des Enquêtes, le monde dans une autre hypothèse efficace ou non,
hypothèses successives pour montrer leur réalisme ou leur irréalisme,
enquête dans un lieu imaginaire approprié, transformation humoristique,
extrait de vie, fantasme d'un personnage ou regroupement d'extraits de
documents. Des indicateurs permettent de percevoir ces scènes avec une
confiance adaptée. Il existera aussi des gags, des intermèdes, des clips et
d'autres rubriques. Le scénario est réalisé en enchaînant des séquences n'ayant
pas toujours de rapport scénique entre elles, ou pas toujours de rapport de
sujet. L'histoire principale (interviews, analyses, sondages) est agrémentée
de séquences externes (mises en scènes, reconstitutions, prises de vue), et
les séquences intelligentes sont séparées par des séquences comiques.



Toutes les histoires se déroulent dans la société Les Enquêtes. Les services
de cette société très moderne sont orientés pour l'étude des domaines
immatériels, comme le service de méditation qui relie une équipe de
chercheurs d'idées par une installation propre à l'inspiration, une
séduisante salle obscure au sigle hypnotisant et aux traits phosphorescents.
Elle est aussi équipée d'une serre qui est le salon et le lieu de tournage d'entrevues.
D'autres outils de recherche et d'analyse composent l'émission, afin que
celle-ci et la société suivent des fils conducteurs assez proches. Ses
employés, dont les professions varient entre investigateur, chercheur et
psychologue, sont assez jeunes, délurés et pourtant exigeants en ce qui
concerne le savoir. L'équipe est très attachée à comprendre certains
phénomènes, et ne se rend pas compte qu'elle étudie trop. Ils travaillent
sans peur des grandes idées. Ils possèdent des personnalités variées qui
viennent aider à comprendre les problèmes, chacun ayant sa technique, ses
qualités et ses défauts. Certains personnages comme le balayeur sont là par
contre pour appuyer certains faits par leurs erreurs. Le téléspectateur sera
titillé, puis ses questions seront assouvies par d'autres questions. Il sera
souvent face à l'illusoire rendu lumineux.



Les personnages principaux sont les chefs de service, c'est à dire l'enquêteur
principal, François Limprécis, le directeur, Michel Centrique, et la
coordinatrice du service psychologie, Karine Sekomsy. Ceux-ci travaillent
régulièrement avec un producteur, Thierry Parrier. Tous ont des
personnalités différentes, intellectuel sans fin, inventeur, passionné ou
ambitieux, adaptées aux réflexions sur des idées opposées et des goûts
originaux, qui composent les intrigues de l'histoire. Ces protagonistes se
retrouvent obligés de mener des enquêtes, que ce soit sur la demande d'un
partenaire, comme le Restaurant de la Santé, qui propose à ses clients de
suivre une discussion à énigmes, d'un personnage qui s'avérera être Dieu, de
l'état, des cabinets d'avocats, de questions qu'ils se posent, ou à cause d'un
concurrent.



François est souvent le personnage principal. Il est enquêteur principal,
directeur de la méditation. Râleur, il détaille sans fin les problèmes, et
sa vision de l'amélioration. Il s'exprime de façon sûre, riche et claire. Il
aime les expressions. Il n'a pas la fibre psychologique. Il pourrait être
joué par François Rollin.



Michel est directeur de la société. Ainsi que le veut sa fonction de
supervision, il maîtrise à la fois les réflexions et la psychologie. Mais sa
capacité à être responsable lui vient surtout du fait qu'il a l'intuition
des solutions finales, et des bonnes et mauvaises directions. Mais ce n'est
qu'une intuition, et le devoir de sa société d'étudier aussi les solutions
erronées fait qu'il laisse les autres travailler, son propre travail
consistant surtout à ajouter sa touche globale aux conclusions et à
déterminer les chemins oubliés. Il n'hésite d'ailleurs pas à tester les
directions les plus fortes. Plein d'idées, de ressources imaginatives, lui
aussi a des idées excentriques à cause de ses autres idées, et de ses
réflexions globales. Il aime interroger les gens concernés les plus touchés
car il sait déterminer avec eux beaucoup de choses, et c'est avec eux qu'il
sait le mieux tester ses idées finales. Son style d'humour est de faire
semblant de ne pas tout prendre en compte. Il évite les expressions,
contrairement à François, mais aime les conclusions passe-partout. Il ne
veut jamais parler d'inconscient mais « d'hors-conscience ».



Karine est coordinatrice du service psychologie. Ce personnage sert à
résoudre les enquêtes liées à la nature des gens ; en particulier la cause
des erreurs, mais il faut aussi avouer que l'essence de tous les problèmes
est une question de bien-être des hommes. Impétueuse, plein de ressources
imaginatives, elle ne se rend pas compte que la solution spontanée est la
plus belle mais pas très pointue. Mais l'important en psychologie est-il d'être
très touchant ou de toucher précisément ? De toutes façons, elle a l'intuition
des causes, et détecte de façon étonnante les vrais sentiments, qui d'ailleurs
la touchent facilement. Elle croit aux sciences occultes, ce qui est un
comble pour François. Mais on verra que tous les trois sont prêts à accepter
n'importe quoi pourvu que ce soit logique.



Thierry est sérieux et attentif comme il se doit pour sa responsabilité.
Producteur d'émissions, il est entreprenant mais gâche ses bonnes idées par
son goût pour les détails hors-sujet et la provocation. Cette provocation a
pour but de sympathiser avec la France débrouillarde, mais aussi de laisser
les extrêmes s'enfoncer dans leur propre jeu de morale homogénéisante.



(Relations) : On remarquera que François et Karine sont complémentaires, l'un
n'ayant pas les capacités de l'autre. Michel et François savent faire
avancer ensemble un problème car ils sont de même niveau, mais leurs
discussions sont assez platoniques. Des discussions entre Karine et Michel
ressort un sentiment de passion, de certitude dans l'abstrait, certitude
souvent commune, de force d'âme, et d'absence de faux et de savoir vivre
dicté. Ils ont la même capacité à sortir des sentiers battus, et ont une
même approche des besoins. Mais cette personnalité n'est visible que quand
ils sont ensemble. Lassé des nombreuses histoires d'amour où en fait, on ne
voit que quelques points communs, on aimerait les voir s'unir, mais l'émission
s'amuse à faire réfléchir encore plus le spectateur en ne le faisant pas.



Un enquêteur peut avoir plusieurs personnalités, mais elles ne devront plus
varier.



Outil pour les goûts Outil pour les idées Outil pour les mauvaises idées



Personnalité 1 d'enquêteur: Spécialiste des charlatans qui essayent de
détourner la logique à leur profit, et de créer de l'illogisme. Il sait
déterminer instantanément l'illogisme.



Personnalité 2 d'enquêteur: Spécialiste des experts incohérents qui sait
clarifier l'incompréhensible et insister sur les points utiles.



Personnalité 3 d'enquêteur: Spécialiste des psychanalystes qui sait leur
opposer des raisons et des solutions bien plus sensées et pourtant plus
simples, prises dans le catalogue des Enquêtes.



Personnalité 4 d'enquêteur: Il discute de la psychologie des gens avec des
termes mathématiques.



Personnalité 5 d'enquêteur: Ses discours aboutissent toujours à un sujet
proche de l'amour physique et il finit toujours par une phrase du genre
"Vous aimez l'amour?"



Personnalité 6 d'enquêteur: Elle est la spécialiste du camouflage. Pour cela
elle est toujours plus gaie que la normale, c'est toujours elle qui propose
des choses et elle pose moins de questions que les interrogés (mais sans
rapport avec l'instant). Mais hélas, elle se laisse embarquer dans des trucs
bien complexes alors qu'elle ne voulait que poser des questions et elle ne
dit rien.



Personnalité 7 d'enquêteur: Il sait extrèment bien parler et jouer avec les
enfants pour en tirer des traits psychologiques, mais c'est un gentil
pédophile qui finit par vouloir les toucher partout sur les habits, et les
cadreurs sont obligés de le retenir.



Personnalité 8 d'enquêteur: Spécialiste du terrain. Il n'hésite pas à entrer
dans des styles de vie ou des sectes et à faire le plus difficile. C'est son
métier. On voit son ardeur au travail et son esprit fonceur d'entreprise qui
l'empêche d'hésiter. Ses conclusions peuvent contenirs de fins détails.



Personnalité 9 d'enquêteur: Pas jeune, Il a horreur de l'amour physique pour
lui-même mais l'accepte extrèment bien de ce fait là pour n'importe quelle
situation chez les autres. Il aide bénévolement certains prêtres à établir
des dossiers critiques sur des sujets divers.



Personnalité 10 d'enquêteur: Passionné, quand il est avec des experts
passionnés, ils peuvent s'embarquer dans des hypothèses complètement
farfelues, plus saugrenues que fausses.



Personnalité 11 d'enquêteur: Il tente constamment de faire dévier le sujet
sur des idées politiques qui seraient intéressantes, mais les gens, très
terre à terre, s'en moquent complètement.



Personnalité 12, expert invité: Pendant les entrevues avec d'autres, on voit
exagérément bien sur son visage le choc provoqué par les idées et les sujets
non conventionnels.



Personnalité 13 d'enquêteur: Son humour consiste à faire croire que Les
Enquêtes possède des théories farfelues qu'il invente.



Personnalité 14 d'enquêteur: Très taquine, elle adore tirer de fausses
conclusions gênantes sur la vie privée des gens pour les faire rire. Elle
aime aussi beaucoup chatouiller les gens qui passent près d'elle. De même,
elle n'arrête pas de rire pour un rien, pas de blagues mais de réalités très
pesonnelles.



Personnalité 15 d'enquêteur: Il sait très bien faire le comique, le loubard
ou le saoul pour amuser et tirer des renseignements des autres, mais il
devient extrèmement sérieux lorqu'il sort ou donne ses conclusions.



Personnalité 16 d'enquêteur: Elle tire beaucoup de renseignements des autres
grâce à sa facilité à évoquer son expérience sur n'importe quel sujet, son
extrème sympathie et gentillesse, et compréhensivité.



Personnalité 17 d'enquêteur: Il essaye d'influencer ses interrogés par des
méthodes psychologiques et de s'adapter à leur personnalité mais choisit de
mauvaises méthodes.



Personnalité 18 d'enquêteur: Adore interroger les animaux, bien qu'ils ne
répondent pas. Lui fait semblant qu'il y a eu une réponse.



Personnalité 19 d'enquêteur: Enfonce ceux qui partent sur une mauvaise
théorie en faisant semblant d'y croire aussi, et insiste sur les points
faibles en énonçant lui-même certaines fausses preuves et fausses
directions. Il n'est pas particulièrement aimé.



Personnalité 20 d'enquêteur: Est toujours partant pour inventer des
activités farfelues.



Personnalité 21 d'enquêteur: N'est pas choqué du tout par les choses
bizarres tant qu'elles sont gentilles et peut même en discuter à côté sans
être troublé.



Personnalité 22 d'enquêteur: Il ose sympathiquement des hypothèses pas du
tout farfelues mais que l'interrogé aurait bien souvent caché, et il
continue la discussion dans cette hypothèse.



Personnalité 23 d'enquêteur: La totalité de ses anecdotes sont des
discussions qu'il a eu en interrogeant des fous dans des asiles
psychiatriques, alors qu'il n'y va jamais.



Personnalité 24 d'enquêteur: Il fait des expériences un peu sadiques sur les
réactions des gens, et parfois en les faisant se rencontrer.



Personnalité 25 d'enquêteur: Les gens se mettent toujours à lui poser
beaucoup plus de questions que lui n'en pose. Pourtant ils ne se sont pas
passé le mot.



Personnalité 26 d'enquêteur: Il est attiré et fasciné par les gens qui
commettent des interdictions. Il se permet parfois de faire les mêmes en
même temps et est tout content comme un enfant.



Personnalité 27 d'enquêteur: Il pense qu'il faut apprendre la gentillesse et
ne pas avoir de tabous, et ainsi, sans contrainte interne, la violence se
stabilisera. Il renvient souvent sur ce sujet.



Personnalité 28 d'enquêteur: Ses phrases d'enchaînement n'ont strictement
aucun rapport avec les questions, qui elles ont des rapports entre elles.



Personnalité 29 d'enquêteur: Sans arrêt la tristesse le gagne et il s'arrête
de poser des questions. Il donne à chaque fois un point différent en rapport
avec son malheureux passé qu'on aurait abordé (plus psychologique que
physique)



Personnalité 30 d'enquêteur: Il a toujours envie d'inventer des lois
d'interdiction, des lois d'autorisation, de nouvelles lois sur ses lois car
elle ne vont jamais bien, de nouveaux types de lois comme des lois-conseil,
des lois d'obligation d'enseigner telle chose à ses enfants.



Personnalité 31 d'enquêteur: Sans peur, c'est un peu le reporter d'action
des Enquêtes. Il n'hésite pas à interroger les pires loubards chez eux ou
des prisonniers, en choisissant des cadreurs musclés. A chaque fois il se
prend pour un super-héro différent, et tente un peu de l'imiter, ainsi que
ses réactions.



Ambiance : Ces personnages étudient par exemple l'utilité de la télévision,
avec intelligence, critique ou compliments, dans un genre humoristique,
jeune, audacieux, franc. Avec des exemples de tentatives de conquêtes de
nouveaux territoires psychiques, la présence de tentative de travail
acharné, de relations qui se passent comme prévu.



(But de l'ambiance) : Cette ambiance est calculée pour obtenir un appel
automatique à la perspicacité des téléspectateurs, sans tomber dans le
problème de la grosse tête, de l'incompréhensible, et sans vocabulaire
compliqué, si l'on accepte tout de même qu'il y ait un but d'utilité. Il est
nécessaire de trouver la vérité parmi de nombreux avis et d'aller plus loin
que les connaissances trouvées, avec un sens artistique développant l'entraide,
l'épanouissement et la raison, sans complexes ni artificiel. J'abuse de la
reformulation plutôt que de la répétition, de la division des thèmes par
trois au maximum, et de la circonstancialité sans tâche par rapport aux
buts.



(Producteur) : Et je pense que vous auriez du mal à trouver les auteurs
adaptés au besoin des scénarios. D'où le choix de Thierry Ardisson comme
producteur exécutif.



(But) : Outre l'amusement procuré, l'intérêt de ce divertissement à but de
recherche et de diffusion de logique est de rendre élémentaire le détail des
réflexions et le fonctionnement des modes de vie, qu'ils soient forts,
critiqués ou marginaux, avec leurs conséquences, afin qu'ils puissent être
maîtrisés par les clients. Elle pourrait par exemple éviter les mouvements
de groupe irréfléchis, et axer d'avantage la vie sur la pensée grâce à des
idées posées, ou sur la passion grâce à des illustrations. Pour cela, elle a
pour principe de décomposer les idées, de les essayer dans d'autres
circonstances, de les regrouper et de les reformuler régulièrement. Elle
explique, pose de nouvelles questions au lieu d'annoncer simplement. Elle
met en évidence les erreurs courantes, ainsi que ce qui peut dénaturer les
idées. Il s'agit aussi de faire ressentir ce qui peut l'être par des
reconstitutions, de vraies ou fausses anecdotes ou par des tests. Les
réactions naturelles aux modes de vie se retrouvent intégrées jusqu'au
comportement informel des acteurs, entre autre parce que les scènes frôlent
parfois le vif. Par conséquent, les personnages doivent être tirés de la
personnalité des acteurs, et il doit exister un lien entre la réalité et la
fiction. Il s'agit de fragiliser un instant en s'amusant, mais solidifier
pour toujours la structure même de la pensée. C'est une mission qu'on
devrait exiger de la télévision.

Le but de l'émission est d'attirer le voyou récalcitrant, la femme qui ne se
comprend pas, l'enfant qui risque de perdre ses rêves, pour les obliger à
devenir intelligents et épanouis, en les touchant dans les habitudes, les
amorces et les décisions. Par contre, un réflexe, ça ne s'apprend pas par la
télévision. Il faut toucher l'amorce avant que le réflexe existe. C'est
aussi de réaliser des ouvres de référence, thierryardissoniques.



Les thème abordés sont des cas généraux de la psychologie ou des éléments de
base de la réflexion comme l'utilité, les interdictions, l'excentricité, les
secrets, le cerveau, l'imagination, la personnalité, les besoins, la pensée,
le thème des rencontres, l'économie en général, etc. La société a un ennemi
périodique à sa manière : la psychanalyse. Une histoire est bâtie sur l'un
de ces sujets, partant d'un conflit de raisonnements, les analyses
disponibles étant inadéquates, et nécessitent la révision d'explications et
la recherche d'une solution acceptée. Les découvertes sont disséminées et
liées de façon à produire un suspens continu. La méconnaissance naïve des
protagonistes nous entraînera au début dans des questions qu'on omettait de
se poser par habitude, et leur intelligence nous entraînera ensuite dans des
solutions étonnantes. Une caractéristique est la définition d'un
environnement invraisemblable sur quelques points et on découvre alors l'évolution
dans ces conditions. L'ambiance sera drôle ou passionnée selon le sujet,
intense et aventureuse. Elle joue avec le rêve et l'explication la plus
tenace, de la simplicité déroutante à la sagesse ridicule. Elle préserve la
diversité, l'envie au devoir et l'intégrité des conséquences.



(Préparation) : L'innovation dans les investigations et le remaniement de
théories existantes oblige à réaliser une investigation réelle différente de
celle qui est visible à l'image. L'information sera d'abord recherchée, avec
pour outils l'entrevue non diffusée de personnes concernées ou de
spécialistes, récupération d'idées par sondage, lecture d'interrogations
écrites d'élèves, ainsi qu'étude des sources habituelles. Puis il faudra
analyser l'information, ses liens, ses erreurs et ses caractéristiques, et
orienter la collecte dans de nouvelles directions.



(Recherche des sujets) : Les sujets devront être dans l'objectif longtemps à
l'avance, pour trouver de bons scénarios, de bonnes illustrations, de bonnes
explications, les bonnes ouvres de référence, les bons terrains de sondage
et des gens capables de faire partie d'une équipe pour ce sujet. Des
séquences seront ensuite inventées à partir des idées retenues, enchaînées
suivant un scénario, vérifiées et testées.



L'utilité
Les para-sciences
Les tribus des villes
Le contrôle

Les dieux
Le paradis
Le futur
L'initiation

L'éducation
L'enseignement
La psychanalyse
La psychatrie

La psychologie
La sociologie
La musique
Les rencontres

L'amour
L'économie
Les communautés
Les comportements

La précarité
Les émotions
La sexualité
Le plaisir

Le jeu
Les secrets
L'amour et les enfants
La liberté

Les rêves
Les fantasmes
Les besoins
L'enfance

La majorité
L'aide
La vie en banlieue
La standardisation

L'évolution
La science
L'intelligence
L'imagination

La communication
Le cerveau
La réflexion
La métaphysique

Les extraterrestres
L'impossible
L'excentricité
La loi

La morale
Les erreurs
Le paranormal
L'automatisation

Les humanoïdes
La perversion
Les thérapies
La violence

Le devoir
La personnalité
La politique
La société

Les civilisations
La philosophie
Les interdictions
Le cinéma






Exemple, caricature fonctionnelle de Jésus, tiré de « Les Sentinelles du
Savoir », épisode des « Enquêtes », Frédéric Decr. :



- Michel : C'est fou, vous me dites que vous êtes arrivé là le
premier janvier 2000 !

- Le bonhomme : Oui ! Pour un planétarium abîmé le 23 décembre.

- Michel : Vous seriez donc un Messie !

- Le bonhomme : Hein ? Non ! Qu'est-ce que vous racontez-là ? Bah, c'est
vous qui êtes fou ! (De lui-même à lui-même :) Elle est bien bonne,
celle-là. Vous avez déjà vu un Jésus-Christ qui va à l'asile psychiatrique ?

- Michel : Bah, vous en êtes sorti !

- Le bonhomme : Oui, le 24 janvier 2000. En fait, c'est ce qui était
prévu, mais comme j'étais gentil, ils m'ont fait sortir le 23. Juste après l'éclipse
de Lune.

- Michel : Oui, vous me l'avez déjà dit. Mais pourquoi avoir malmené
le planétarium ?

- Je ne sais pas, j'ai eu une envie soudaine de prendre congé, de
faire des calculs, et j'ai découvert qu'il fallait l'allumer, car j'ai
calculé que dans le cas contraire, j'allais forcément le casser. Ce qui m'a
permis de réfléchir au sens de la vie. Et j'ai trouvé ! Le 1er janvier à
minuit dix.

- Michel : D'où votre intégration à l'hôpital.

- Le bonhomme : Ah, non, ça c'est quand on a découvert que j'avais
cassé le planétarium. En fait, j'ai découvert, expériences incluses, que j'étais
poussé par des croisements d'univers presqu'identiques nécessaires à l'avenir
de mon propre univers, poussé par la perception qu'ont les hommes des
univers, et par la volonté divine.

- Michel : Ah, vous voyez !

- Le bonhomme : Enfin, celle des petits Dieux. Car les plus grands
simulent ce goulot d'étranglement afin d'enseigner à ce qu'il ne se produise
pas.

- Michel : Qu'en pensez-vous, psychiatre ?

- Le psychiatre : Bon, ben, moi, ce qu'il dit est bien possible, car
il ne détecte pas de manifestation de Dieu dans la réalité. Tout ce qu'il a
détecté, c'est un assemblage d'étoiles correspondant à sa propre volonté
lorsqu'il a regardé la carte des étoiles. Bien. Mais en ce qui concerne sa
maladie, je pencherais plus pour une manipulation par un Dieu en vue de l'acceptation
de celle-ci. Voilà. Mais venez-voir (il sourit et fait un signe moqueur de
le suivre) J'ai aussi le Vrai Jésus-Christ.

- Michel acquiesce vivement en ouvrant la bouche et souriant.

Ils arrivent.

- Michel, avec un air moqueur : Vous n'êtes pas Jésus-Christ,
quand-même ?

- L'amoureux de tous : Hein ? Mais si ! Un jour, Dieu me l'a dit. Il
m'a dit : « Je suis Dieu. Tu es Jésus-Christ, mon fils ».

- Michel : Et vous l'avez cru ?

- L'amoureux de tous : Non, je sais bien qui c'est, mon père. Il est
charpentier. Pour se justifier, il m'a raconté une histoire de sexe volant.
Moi, ce que je conçois, ce sont des histoires d'amour. Par exemple :
Aimons-nous les uns les autres. C'est important. Moi je vous aime tous !
Oui, tous ! Oui, je vous aime. Ouiii. Ooh, ouii, je vous aime beaucoup !
Allez, faisons l'amour.

- Michel : Oui, il y a une véritable synergie, dans ce genre d'échange
intense. Ça ce conçoit.

- L'amoureux de tous : Oui, possible. Mais comme je disais avec Dieu
et l'une de mes femmes, l'autre jour, par l'intermédiaire du corps
hologramme qu'il génère à chaque fois qu'il veut me parler, on a dit : « On
fait notre boulot, on monte, et puis on ne s'occupe plus de rien ».

- Michel, d'un air doutant amusé : Vous pourriez le faire
apparaître, cet hologramme ?

Soudain, on frappe à la porte. L'amoureux de tous va ouvrir.

- L'amoureux de tous : Qui êtes-vous ?

- Le gars à la porte : Oh, moi je suis du quartier, je m'occupe des
petites choses de rien, courrier des vieux, poubelles, et (d'un air
agressif) les chiens. Ah ces chiens. Bon, bonne chance !

- L'amoureux de tous referme la porte : Ah oui. Où en étions nous ?
Ah oui. L'hologramme. Mais si vous voulez qu'il vienne, appelez-le vous-même
!

- Michel, d'un air de simuler outrancièrement la timidité : Nooon. J'ose
pas.

- L'amoureux de tous : Allez.

- Michel, avec une autre version du même air : Nooon.

- L'amoureux de tous, énervé : Allez.

- Michel, d'un air timide énervé taquiné : Nooon. Mais au fait, ce n'était
pas l'homme du quartier, Dieu ?

- L'amoureux de tous, énervé, d'un air de comprendre : Mais alors,
alors, ce serait lui l'auteur de l'hologramme.

- Michel : Non, mais vous ne pigez pas ?

- L'amoureux de tous : Hein, non quoi ?

- Michel, avec un clin d'oeil : Comprenez.

- L'amoureux de tous : Ah ! J'ai trouvé ! En fait, Dieu a pris le
contrôle de l'homme du quartier et il faudrait découvrir les messages codés
à l'intérieur de ce qu'il a dit.

- Michel, d'un air ahuri amusé : Mais non ! Il en a simplement pris
l'apparence, et c'était vraiment lui qu'on voyait. Le truc, c'est que si il
prenait sa véritable apparence, on ne le verrait pas.

- L'amoureux de tous : Ohrrr. Je viens d'avoir le moyen de l'éliminer,
celui-là. En aurais-je de nouveau l'occasion ?

- Le psychiatre : Bien la nuit !

- Michel : Hein, comment-ça ?

- Le psychiatre : Ben oui, Dieu, c'est la lumière, le soleil, et le
jour, on ne peut regarder le soleil, donc il faut attendre la nuit.

- Michel : Ou le soir.

- L'amoureux de tous : Bah, il est un peu con, votre ami. Il est
devenu fou ? Non mais, faut arrêter, parce que vous faites le zinzin, là.

- Le psychiatre : Hé, bon, bien vous êtes dans la lune, là ? C'est
moi le psychiatre. C'est vous, là, qui devez arrêter. Voilà.

- L'amoureux de tous : Non mais, comment vous pouvez croire que Dieu
c'est le Soleil ? Tout fond dans le soleil ! Ça va pas la tête ? C'est
gazeux, un soleil ! C'est pas possible du tout. Rien ne peut vivre, dans le
soleil. Jupiter. (Il s'arrête, terrorisé. Il ouvre grand la bouche, puis
dans un lent mouvement, plisse les yeux, ferme le poing qu'il rapproche de
la tête et ferme la bouche). Miiinnnce ! Il m'avait dit de ne. Mince !

- Michel, sans plaisanter : Non mais vous êtes franchement malade,
là, Dieu, Jupiter.

- L'amoureux de tous : Les Jésus-Christs sont souvent malades.

- Soudain, apparaît dans une courte fumée et un « pouf » peu bruyant
Jean-Michel Jarre.

- Zeus : Je suis Zeus. J'aime bien faire des musiques. Vous n'auriez
pas vu Appolon ?

- Michel : Non. (pause) (Air désolé :) Désolé.

- Zeus : Tant pis (pause). Au revoir ! (pouf)

- L'amoureux de tous : Où en étions nous ? Ah oui : Vous disiez que
j'étais fou.

- Le psychiatre : Oui, bon, ben, vous savez, les Jésus-Christ, ne
peuvent exister, voilà, ben, c'est une vue de l'esprit, ça. Bien. Les
Jésus-Christ sont des gens comme les autres, là. A part qu'ils ont plein de
trucs dans le cerveau. Qu'est-ce qui vous différencie d'un autre ?

- L'amoureux de tous : Moi, enfin non, rien. Pourtant, un jour Dieu
m'avait dit.

- Le psychiatre : Il s'est trompé. Il a fait une erreur. Tout le
monde peut faire des erreurs, là. Bon, bien, il faut interpréter tout ce qu'il
dit. Bien. Vous avez l'apparence de Jésus-Christ, vous parlez comme
Jésus-Christ, mais vous n'êtes pas Jésus-Christ. Il a cru que vous étiez
Jésus-Christ, alors que, comme je viens de le démontrer, Jésus-Christ n'existe
pas ! Ah, les Dieux, alors, toujours à croire qu'il existerait un monde. Au
fait, une chose est possible, il est possible que vous soyez l'ami du sosie
de Jean-Michel Jarre. Je dis ça suite à l'apparition, là. C'est pas évident,
quand-même. vous imaginez, tous les deux, là, la transformation des
molécules d'air en être vivant. Franchement, c'est incroyable.

- Michel : Il était peut-être synthétique.

- Le psychiatre : Bon, bah, oui, ça simplifierait les choses.

On sonne à la porte.

- Bonjour, c'est l'facteur. Un recommandé des extraterrestres.

Ils lisent la lettre :

Monsieur,

Suite à des exercices nucléaires sur la face cachée de la Lune, nous avons
détecté une forte présence de radioactivité dans votre appartement, suivi d'une
élimination de la radioactivité par le fameux aspirateur invisible divin.
Avec l'autorisation de Georges W. Bush, nous désirerions procéder nous aussi
à des essais nucléaires dans votre salon. Ne craignez rien, nous connaissons
l'art de nous camoufler. Si vous refusez, nous vous donnerons une clique. Et
si vous n'êtes toujours pas content, je vous serais gré de venir me
remplacer.

- Le psychiatre : Eh, t'entends ?

- Michel : De quoi ?

- Le psychiatre : Heu bah écoute ! Là !

- Quoi.

- T'entends ? Des gens qui chantent.

- Des gens qui chantent ? Bah heu ch'crois pas, non.

- Chiketompaï ketompaompaomp Ça fait ça.

- Et ben heu, ch'sais pas. t'entend. p'tête. des voix.

<Clip de Gérald Genty>



2. Présentation des outils


Une série d'outils et de rubriques permettent de faire aboutir toutes ces
exigences, outre la qualité du scénario.



Le camion de sondages profonds : Il contient tout ce qu'il faut pour bien
filmer sans trop être vu, ceci dans un décor de maison, et tout ce qui peut
être utilisé pour faire un sondage d'une seule personne à la fois. Il doit y
avoir ce qu'il faut pour présenter des documents visuels, pour les stocker
et les retrouver. Il aura un sol mou comme du matelas, avec des coussins
dont quelques-uns chauffés grâce à des tuyaux d'eau, des petits draps qui
traînent, et des pailles sortant de verres fixés donnant de la menthe, dans
une ambiance « content d'être là ». Les sondés seront inconnus du public,
mais ils ne seront choisis que sur des critères d'amitié. Rien à voir avec
le gars super-charismatique choisi par casting et un maximum représentatif
du goût. Ce sera d'avantage non pas « Monsieur » tout le monde mais l'ami
différent, mais choisi pour sa capacité à répondre. Nous n'aurons pas la
moindre honte à inviter 2 fois la même personne pour 2 goûts différents.
Avec eux, nous aurons décidé qu'il est important de faire la clarté sur le
sujet. Il n'aura pas besoin de passer à la télé mais envie de faire
comprendre, de se laisser comprendre, fictivement à l'enquêteur plutôt qu'à
tous, et de laisser le téléspectateur s'insérer dans la complicité. Voici
quelques méthodes d'interrogation : L'objectivité n'est pas ici réalisée de
la manière courante. Il s'agit de rendre libres toutes les voies. On n'hésite
pas à donner quelques arguments pour que le concerné en donne aussi. On peut
décrire soi-même quelque chose de difficile qui pourrait être dit, afin que
le reste soit plus accessible. Il faut gentiment influencer dans le sens
contraire pour vérifier l'existence d'une réalité. Et dans cette condition,
l'impossibilité d'approuver est parfois touchante.



Le Restaurant de la Santé : Il est associé avec Les Enquêtes. Sa spécialité
: la discussion. Ses serveurs posent une énigme après avoir pris commande.
Ils sont formés pour savoir faire avancer la conversation sur ces énigmes,
et en connaissent les solutions possibles. La résolution nous importe plus
que la solution.



Les entrevues : Certaines sont tirées des enquêtes menées pendant la
préparation et filmées par sécurité. Beaucoup d'autres auront été préparées.
On peut les répartir en 3 cas généraux : L'enquêteur aura des questions
toutes faites et connaîtra les réponses possibles, sur les grands points du
sujet. L'assistant connaîtra le sujet à fond. Une fausse entrevue avec une
vraie personne qui trouvera que son scénario est vrai et qui saura le jouer.
Une fausse entrevue avec rien que des acteurs. Dans ce 3ème cas, le
téléspectateur ne devra pas être trompé. Elles se passent à l'endroit le
plus propice.



Tête à tête : Deux experts font avancer les théories avec des idées
valables. On voit toute la passion de leur spécialité. Ils sont fascinés par
ce qu'ils disent. Cette façon de voir peut faire aimer au téléspectateur ce
dont il se servait, et lui permet de jouer avec ce dont il dépendait.



- L'enquêteur : Et vous, croyez-vous que vous avez le droit de diffuser des
théories psychanalytiques du genre : les bébés, en tétant le sein, c'est de
la viande qu'ils recherchent ?

- Le psy : Oh, moi je vais chercher les réponses à mes questions chez les
enquêteurs du coin, (courte pause) aux Enquêtes.

- L'enquêteur : (courte pause) Ah bon ? C'est amusant. (courte pause) C'est
là que je travaille, moi.

- Le psy : (courte pause) Ah bon ? Moi aussi, j'y vais, (courte pause)
parfois.

- L'enquêteur : (courte pause) On m'a demandé d'enquêter à Télé-Thérapie,
alors je suis venu. (courte pause) J'ai traversé.

- Le psy : (courte pause) Oui, c'est bien ici.

- L'enquêteur : (courte pause) C'est bien, ici ?

- Le psy : (courte pause, d'une voix suave :) Oui, c'est bien, ici.

- L'enquêteur : Mais je voudrais savoir : Qu'est-ce que vous pensez des gens
qui affirment en tant que spécialistes des théories invérifiables,
invérifiées, et sadiques en plus, en soutenant que ceux qui n'y croient pas
feraient mieux de venir les consulter ?

- Le psy : Si vous pensez aux psychanalystes, vous exagérez : il n'y a pas
beaucoup de théories sadiques, et celle qui soutient que ceux qui n'y
croient pas refoulent, n'est pas systématique. (courte pause) Sinon je suis
moi-même croyant... (pause) En Freud.



Au creux de l'intimité : Il s'agit de faire semblant, d'interroger en ayant
soi-même ce goût, ou de mettre en présence 2 personnes ayant ce goût, pour
faire dire des choses très vraies, très profondes, très intimes. C'est dans
cette rubrique qu'on peut le mieux faire passer des analyses informellement,
donc chargées d'émotion, grâce à l'utilisation de celles-ci dans l'humour ou
ailleurs. C'est rapide, ça ne prend pas la tête, et ça amuse sans même «
distraire ».



Sondage : Les gens de tous les jours pensent des choses étonnantes,
intelligentes comme drôles, sur un problème donné.



« Pourquoi selon vous le naturisme existe ? » Quand on parle pour la
première fois d'un problème à quelqu'un.Il lui vient automatiquement une
première idée sur une résolution possible, parfois bonne.



La mise en scène : Elle peut soit être une vision, basée sur une nouvelle
hypothèse, soit un fantasme ou une illustration de ce qui est dit, soit un
ensemble de scénarios, c'est à dire des solutions différentes à un même
problème. La mise en scène doit amuser et aider à comprendre.

Roland, un acteur connu, ressemblant à François, a pénétré une équipe de
tournage. Il est déguisé en gendarme. Avec un coéquipier, ils ont tendu une
embuscade à un voleur. On l'entend courir. Il va passer par la porte.
Soudain, le coéquipier lui fait un croche-pied. Le voleur s'écroule par
terre. Le gendarme lui marche sur le corps pour qu'il ne puisse plus bouger.
Le voleur lui donne des coups de poings sur les jambes d'un air d'être sûr
que c'est utile, mais le gendarme ne réagit pas. Par contre, ensuite, il lui
donne un coup de pied sur le tibia qui le fait s'abaisser. Mais alors le
gendarme saute sur le voleur une fois. Le voleur crie un coup, mais le
gendarme s'abaisse, et lui fait une brûlure indienne. Le voleur, le visage
crispé, arrive tout de même à amener une main sur celle du gendarme, et le
griffe soudain, volontairement. Le gendarme gifle le voleur. Le voleur tire
sur la manche du gendarme plusieurs fois. Mais apparemment il n'arrive pas à
ses fins. Il tire alors sur une poche du gendarme qui s'arrache. Pendant ce
temps-là, le gendarme a eu le temps de lui mettre les menottes. En se
battant, ils émettaient des petits cris d'efforts, légèrement peinés.

- Le metteur en scène : Coupez !

- Roland interroge son coéquipier en le vouvoyant : La violence attire ! On
laisse le spectateur se mettre à la place d'une personne, avant de la mettre
en danger de mort. Vous n'avez pas peur que d'attirer par la violence, on en
prenne l'habitude ?

- Le coéquipier : Noon, dans la réalité on continue d'avoir peur de petits
riens.

- Le voleur : On sait n'associer la violence qu'à la télé ! En tous cas il
faut savoir.

- Roland : Mais le problème, c'est que vous êtes imitable. Votre réaction
deviendra l'une de celles qu'on connaît. Et généralement, c'est mauvais d'adopter
un comportement violent.

- Le metteur en scène, parlant au coéquipier : Ooh ! on ne va pas tout
supprimer, non plus ! J'ai une idée. Vous, après lui avoir fait un
croche-pied, vous allez sortir au voleur une ritournelle si habile qu'un
problème de conscience l'obligera à se livrer à la police. Et c'est vous
(désignant Roland avec des yeux sadiques) qui allez me l'inventer.



Roland a pénétré une équipe de tournage. Il est déguisé en gendarme. Avec un
coéquipier, ils ont tendu une embuscade à un voleur. On l'entend courir. Il
va passer par la porte. Soudain, Roland lève le bras et fait un signe stop.

- Roland : Vous êtes méchant. (pause) Exprimez-vous un désespoir ? Car toute
méchanceté a une cause. Est-ce une perversité de vos envies, qui consiste à
recevoir autant d'émotions qu'avant même s'il faut mentir à certaines de vos
autres envies ? Nous ne sommes pas foncièrement méchant. Est-ce une
vengeance ? Depuis Freud, les idées sur la méchanceté ont changé. Est-ce un
héritage moral, votre famille qui vit comme ça ? Dans ce cas, reprenez-vous,
l'avenir repose sur vos épaules. Cela provient-il la méthode que vous avez
choisi pour éduquer vos enfants, et que vous reproduisez par habitude ?
Avez-vous un but qui diffère du mien, et que vous appliquez avec sang-froid
? (pendant ce temps, le coéquipier lui passe les menottes)

- Le voleur : C'est génétique.

- Roland : Vous plaisantez ?

- Le voleur : Et vous ?

- Le metteur en scène : Coupez ! Fabuleux. Un rien ennuyeux. Mais le voleur
semble tellement passionné.

- Roland : J'ai dû éliminer quelques termes de la fameuse classification des
raisons de la méchanceté. Il y avait aussi le quiproquo dû à la violence des
sentiments, le quiproquo dû à une erreur de comportement, le quiproquo dû à
un comportement sécuritaire, l'envie de bien faire en mentant. Ça ira
quand-même ?

- Le voleur : Ce sont des causes de malentendus. Vous m'avez déjà bien eu
avec toutes vos véritables causes de la méchanceté.



Commentaires : L'émission laisse croire que faire ces commentaires illustrés
est le travail principal des Enquêtes pour la télé. On n'en voit que
quelques extraits durant les vraies émissions. Ces commentaires sont très
étudiés pour informer continuellement, mais ils ne sont pas censés être
autre chose ni pouvoir être humoristiques, sauf de façon gentleman. Ils
peuvent être illustrés.



Vision 2 : Avant de la lancer, on peut dire « Et si... » et on présente l'hypothèse
qui change. Par exemple si les hommes se maquillaient, et pas les femmes, ou
: Si les enfants pouvaient choisir leurs parents.

L'hypothèse aura été pensée sérieusement par les analystes. Il est tout à
fait possible qu'une Vision 2 corresponde plus à la réalité que ce qu'on
pense. La « vision 1 » est ce qu'on pense. La Vision 2 est simplement une
autre vision des choses. C'est une vision logique, comme les « INTOX » de
Thierry. Mais ici ce qui s'appelle « INTOX » ne sera pas des visions
logiques mais de l'humour.

Si elle se passe dans l'environnement qui la précédait, juste après
généralement, on retrouvera l'environnement comme il était avant. C'est très
important : ce n'est pas parce que Freud a dit cela qu'on devra considérer
qu'il le pense encore dans le reste de l'émission. Il est tout à fait
possible de voir Freud ensuite expliquer à un patient pourquoi il a peur des
chevaux, en collant à une argumentation presque inexistante pour cette
unique mise en scène, son idée fixe : « C'est à cause de votre sexe ».



Vision 2 : Vision imaginaire : De même que nous devrons faire revivre des
spécialistes connus, tel Freud, nous pouvons intégrer nos enquêteurs dans
une époque impossible, un lieu impossible, dans l'imaginaire, ou dans un
film. Car avec les illustrations qu'on y trouvera, il existe des
spécialistes qui resteront eux-mêmes si nous les interrogions.



Vision 2 : Vision humoristique : Il peut aussi exister de l'humour sous
forme de vision. Après la scène, on retrouve les choses dans leur état
premier. Et puisque ça a été marrant, ça a servi, et ça n'ira pas à la
poubelle.



Vision 2 : Fantasme : Il est possible de couper temporairement une interview
pour présenter une mise en scène qui est ce qu'imagine l'interviewé.

On peut aussi mettre en scène un rêve du sondé, où il voit des caricatures
de ses opposants en crescendo.



Visions : Scénarios : Par exemple en politique, les spécialistes voient
différentes solutions pour aboutir à un même résultat. On met alors en scène
chaque solution, pour bien faire sentir leur pertinence, en insistant sur ce
que l'équipe d'analyse a découvert d'illogique. Ce peut aussi être la mise
en scène de conséquences imaginées, ou d'imitations.

Il pourra s'agir de mettre en scène des visions différentes du futur, du
présent, ou des résultats différents qu'on a trouvé ou que proposent les
experts.



Visions : Visions en Crescendo : Il s'agit de diviser une Vision 2 en
différentes visions, d'abord proche de la réalité puis s'en éloignant. Ce
peut être une imitation, quand on trouve que ce qu'on a imaginé est déjà
trop différent de la réalité. Ce découpage permet de réduire l'amplitude du
changement en en augmentant le nombre. Exemple, une dame qui approuve chaque
caricature d'un mauvais comique, de moins en moins vraies et argumentées.

Ce peuvent être des intermèdes comiques séparés, entre les sujets. Ou d'autres
types de courts scénarios classés en crescendo.



Visions : Réalités en Crescendo : Il s'agit de l'installation d'un principe
erroné dans des environnements qui le rendent de plus en plus incongru. On
se rend compte qu'il n'avait pas de bons arguments.



Séquence Ardimat : C'est un regroupement d'extraits de documentaires, d'extraits
de films, de publicités, mais souvent aussi de faux extraits. Ils ont tous
un but commun. Ressemble au fonctionnement d'Ardimat.


Reconstitutions : Les couleurs de la vie : Reconstitue dans ses détails les
plus émotionnels et les plus informatifs des façons d'être, de vivre, que
certains réussissent non sans faire attention. La moindre pensée doit être
représentée sur le visage des acteurs, comme certains films. Exemples, Ice
Storm, Ponnette. C'est un genre de caricature.

Avec une ambiance à la Parker Lewis : Sans que les protagonistes s'en
rendent compte, tout, autour d'eux, peut se transformer pour montrer leurs
sentiments ou pour installer la bonne ambiance en faisant fi de la logique
de la réalité.

Elle permet aussi d'informer par la pratique. Des informations sont
classables en 2 parties : celles théorisables, et celles transmissibles :
Ces secondes sont trop nombreuses, trop petites, et à donner à ce que j'appellerai
les neurones spécialisés, et celles appartenant aux deux groupes. C'est en
montrant les informations uniquement transmissibles en action que les gens
pourront les imiter, s'ils le désirent.


Intermèdes : L'émission est intégrée dans l'un des types d'entrevues ou de
mise en scène, choisi par la logique des choses. A l'intérieur du premier,
il y en a d'autres, de plus en plus petits. Ce sont en fait les intermèdes.



Clips : Une spécificité de l'émission, qui n'entre pas dans sa logique, sont
les clips. Les génériques en seront. La plupart du temps, il faudra les
créer. Objectifs : Ils doivent utiliser quelques-unes des réflexions du
sujet.



Inscriptions sur les maillots : Chaque personnage qui ne paraîtra plus dans
les autres émissions, en particulier les interviewés, pourraient être
parfois munis d'un habit blanc (pull, veste de laboratoire, chemise,
soutane). Leur fonction sera inscrite.

A chaque nouvelle apparition, il y aura une inscription différente. Ça
ressemble aux différents noms que donnait Laurent aux sosies quand il
donnait le score.

C'est ce que d'autres disent sans rire que nous dirons en riant. Les
premières seront normales, les suivantes des néologismes, les dernières ne
veulent rien dire.

Exemple pour un acteur qui remplace FREUD : Freud - psychanalyste - analyste
psychologue - reprogrammeur de cerveaux - inconscient - hypnotiseur (ou
hypnotisé pour d'autres psychanalystes) - sexologue - ne pense qu'à ça -
amoureux maternel - chef de secte - complexé - mythomane - etc.



Remplacements : Quand un acteur remplace une personne précise, sa
photographie sera affichée en haut sur le côté de l'écran et son nom en bas.



Les questions génériques : Dans le camion, de même que dans les sondages
rapides, on présente un ensemble de photos ou de courts extraits récupérés
ici ou la, ou provenant d'une autre de cette émission, pour savoir ce qu'on
en pense.



On peut voir une similitude avec les questions de Thierry : Il demandait ce
qu'ils pensent de Dieu, de la peine de mort, qui ils emmèneraient sur une
île déserte... il faudrait créer des questions qui permettent de découvrir
la personnalité profonde des groupes que représentent le sondé profond.
Elles seront donc adaptées au sujet. Exemples : Que voudriez-vous changer,
dans le monde ? Que pensez-vous des idées bizarres ? Comment vois-tu
l'avenir dans 10, 100, 1 000, 10 000 ou 100 000 ans ? Les meilleures
questions ont à la fois des réponses possibles très positives ou très
négatives.



Conséquences en chaîne : On peut de temps en temps tirer de nouvelles
conclusions de nombreuses fois en suivant une idée qu'on vient d'énoncer ou
de changer. Il vaut mieux alors le faire avec humour, par exemple en
exagérant. Généralement, on les expliquera en plusieurs intermèdes.



Plan : Pour certains sujets, on pourra avoir besoin d'afficher un plan : le
sous-thème, le sous-sous-thème, etc., et tous les thèmes de dernier niveau,
avec une surbrillance qui descend sur celui qui va être étudié.


Jingles : Les rubriques, quand elles sont longues, commencent ou surtout
finissent par une entête avec un nom et le type de la rubrique. Sur un écran
noir, des étoiles à 4 branches passent rapidement en tournant lentement. Et
derrière elles, des noms d'auteurs ou de scènes apparaissent d'une jolie
couleur. Au bout du nom, l'étoile s'arrête et persiste.



Avertisseurs : Quand quelque chose est difficilement crédible et pourtant
vrai, on fait clignoter une tache verte « INFO » pendant l'information.

Quand quelque chose était une pure invention mais pourrait être cru, on fait
clignoter une tache rouge « INTOX » pendant l'information comique.

Quand quelque chose est une vision se basant sur une hypothèse différente de
la réalité, et qui n'a pas été prévenue par l'entête de rubrique « VISION
2 » (car trop rapide), on fait rapidement clignoter une tache bleue «
VISION ». Les bordures bleues le signalent aussi, de toutes façons, si elle
est visuelle.

Il existera aussi les avertisseurs « sélectionné », « réel », « vécu », «
rediffusion ».

Le type de rubrique est signalé par un encadrement. Gros jaune barré de
rouge : Ardimat - Rouge flou : humour - Bleu penché : vision 2 - Blanc flou
: rêve - Jaune flou : illustration. - Vert flou : reconstitution ou mise en
scène représentant une réalité qu'on aurait mis longtemps à trouver.

Sans ces avertisseurs, il aurait fallu signaler tout ça autrement, par un
commentaire répétitif. Aucune importance si le téléspectateur n'en connaît
pas la signification au début.





3. Présentation des méthodes


Reformulation : Il s'agit de faire parler les protagonistes sans employer
les mots et les expressions habituelles, mais en désignant par une phrase ce
dont on parle, pour qu'un fonctionnement et surtout un but soit compris par
le téléspectateur, ou remémoré et pris en compte quand il l'utilise.

Exemples : « câblage électrique du cerveau » pour parler des synapses, ou
« les neurones inventent, s'écoutent et prévoient » pour désigner le rêve.

L'utilisation des mots de la science étudiée nous donnerait un genre «
conservateur » alors que nous devrions avoir tout réexaminé. On trouvera un
synonyme pour beaucoup de mots.



Détails dans les visions : Un roman de science fiction, ou plutôt d'anticipation
est rempli de ces petites choses que la logique de l'écrivain a imaginé pour
adapter son univers aux nouvelles contraintes, ou qui y seraient tout à fait
possibles. Elles permettent d'encore mieux comprendre la Vision 2 mise en
scène (Exemple : des extraterrestres qui parlent avec de la lumière, comme l'a
imaginé Isaac ASIMOV).



Imitation du raisonnement : Pour montrer une erreur, il est possible de
faire suivre un raisonnement équivalent sur un autre sujet, et en
particulier sur un sujet qui n'a plus la cause psychologique de l'erreur. Et
si on le met en scène, cela donne une vision 2. Exemple : Quand Dieu dit d'être
gentil, on est gentil. Imaginons qu'il demande d'être méchant.



Extension du doute ou de la sincérité : Quand on découvre la cause d'une
erreur, on applique cette possibilité aux cas semblables. De même, on doute
de la validité des propos de la personne quand elle est dans les mêmes
besoins qui l'ont faite mentir.

Par exemple, quand on peut vérifier qu'un sujet de l'émission révolue
Mystères, aussi réaliste que les autres, est faux, on peut conclure que d'autres
sujets aussi réalistes de la même émission peuvent être faux.



Philosophie pour tous : L'émission traite de logique. Au contraire de la
philosophie, elle se veut divertissante, et ne se limitant pas à la science
qu'est la philosophie, elle peut être utile. La logique est compréhensible
par tous, et si elle est perspicace beaucoup de monde sera intéressé. Les
comiques souvent sont logiques, mais la détournent.



Dérision et autres formes d'émotion dans l'explication : Donnant au
téléspectateur la maîtrise des idées par l'émotion, cet outil est dangereux.
Mais vu que faire rire n'est pas notre but principal, et que l'émission n'est
pas en direct, l'important est que ce qui pourrait être nocif soit discerné.
La génération de honte est corrosive. La dérision est l'émotion la plus
corrosive puisqu'elle ment. On peut dans ce cas mettre en dérision de façon
sympathique. L'humour sous-entend habituellement la pensée réelle de l'auteur.
Une fois qu'une analyse solide existe, l'humour devient un moyen rapide de
sous-entendre la vérité. Autre problème, on peut craindre que le
divertissant soit parfois préféré à l'utile à la conception. Certaines
diffusions sont en effet prévues pour n'être que divertissantes, le
contraire n'existant pas. L'important est que la partie de la redevance
destinée à l'utile n'y soit pas dépensée.



Non objectivité : L'émission est capable de justifier jusqu'à impossibilité
des idées insatisfaisantes. Elle se veut une boîte à idées plutôt qu'une
émission prêcheuse de vérité en plus. C'est la meilleure façon d'aborder les
sujets où personne n'a vraiment tord, sa spécialité. Par définition,
théoriquement, les idées les plus intelligentes resteront les plus claires.
C'est moins dangereux que la dérision : Les uns ne se sentiront pas exclus
tout en comprenant qu'ils n'ont pas vraiment la meilleure idée, et les
autres comprendront la logique des premiers sans pouvoir la préférer. Mais
il est vrai que l'émission n'a pas pour but de laisser au téléspectateur des
idées claires et épurées, mais des idées bien faites. Une spécialité, une
originalité. C'est une étape logique de la stabilisation des idées. Là, ce
dont on pourrait avoir peur, c'est que l'idée la plus intelligente ne soit
pas laissée la plus claire. Je pense pouvoir assurer le contraire. Il existe
donc tout de même une objectivité floue si on suit toute l'émission.



Sujets de polémique : On pourrait avoir envie de supprimer les sujets de
polémique. Ça ne serait pas intelligent : cela va à l'encontre des objectifs
et des capacités. Si on peut intéresser indéfiniment sur une réflexion
absurde, tant mieux. Les réflexions du sujet auront été détaillées, classées
et intégrées à une objectivité floue, persistante dans des scénarios
variables. On pourrait dire qu'on a besoin de diffuser un sujet tant que
tout le monde n'est pas d'accord.



Intensité : L'intensité n'est pas forcément le cumul des émotions. La télé
peut aussi attirer par l'intensité de la précision, l'intensité amplifiée d'une
subtilité, ou une intensité abstraite comme une bonne idée. L'amplification
/ élimination est une clé car c'est le principe des neurones et des
transistors.

Exemples de synopsis :



L'utilité de la télé (à adapter selon la réalité des protagonistes):

François, Thierry et Michel sont prêts à développer une émission sans tenir
compte des limitations que réclament haut et fort une catégorie de gens dits
ici insensés. Ils sont persuadés que de la faute des hargneux, ils ne
pourront pas traiter les thèmes qui leurs sont chers, intenses il est vrai.
Il existe un moyen d'amadouer cette catégorie de gens, en 3 phases. Il leur
faut entre autres trouver et montrer les conséquences utiles et nocives du
savoir, du plaisir, et de l'habitude. Mais hélas il prend l'idée à François
de chercher la scène la plus nocive possible. Le Directeur intervient, mais
il n'est pas trop en colère, car il accepte de faire l'entrevue pour
l'émission. «Est-il utile que vous vous demandiez ce qui est le plus utile?»
demande-t-on aux habitués du restaurant de la santé. Pendant ce temps, les
employés des Enquêtes, société de François et de Michel réalisant des
enquêtes entre autres pour Thierry, essayent différentes méthodes pour
résoudre le problème du jour, les émissions de télévision sont-elles utiles.
Après des comptages, des enquêtes en Live, ils présentent une chaîne
fictive, Télé-Thérapie. A la fin, on ne nous dit pas si les protagonistes
ont réussi à vaincre les hargneux, mais le balayeur est bien pessimiste en
concluant que les émissions sont donc inutiles. Ce qu'il concluait
d'ailleurs dès le début. Clips: Dervish D, Space Opera

Pas de mystère (ou L'Iliade de la Réalité):



Une fois n'est pas coutume, l'émission se passe sur un plateau de télévision
qui ne servira qu'une fois. Sinon ce sera dans la serre. On a rassemblé des
tenants du paranormal, des tenants de son impossibilité, mais aussi des
méditateurs et des acteurs en nombre non négligeable: Science & Vie et nous.
Notre propre point de vue est amusant: seule une impossibilité totale nous
permet de dénigrer une hypothèse, et là pas de quartier. Par contre si on le
veut on peut en faire totalement abstraction. Toujours pas sérieuse,
l'émission est truffée de sketches entre tenants, dans le but de faire
passer des idées qui ne seraient pas présentes dans une émission sérieuse.
Les intermèdes sont rares. L'un d'eux est le 1er cours de métaphysique d'un
professeur. Il parle du retour dans le temps. «La graphologie ne permet pas
de déterminer la personnalité d'un individu. Pour vous en assurer, nous
allons participer ensemble à une vérification.» «L'eau ne peut pas avoir de
mémoire. Le problème est en fait assez simple...» «Le film sur l'autopsie
d'un extraterrestre n'est qu'un mensonge bien monté. Le passé de l'histoire
le prouve: cette soucoupe là était peut-être un ballon sonde.» «Et cette
chemise amidonnée va en fait prendre feu spontanément.» Percez avec Science
& Vie les mystères de l'inconnu. Profitez des moyens de la télévision pour
mettre en doute ces mystères, plutôt que les faire partager. Exemples de
points de vue du service de méditation: La prédiction pour 1 personne est
possible uniquement s'il existe des êtres invisibles dotés d'une technologie
pouvant ramener les bonnes informations du futur. L'astrologie n'est pas
possible. La transmission de pensée n'est pas improbable, mais serait
fonction de la distance, à moins qu'un phénomène de particules ubiquites
soit en jeu. Mais de tout ce qui existe, on devrait en trouver des preuves
scientifiques. Le résultat de tests sera donné. A propos du retour dans le
temps aussi, une super-réponse des habitués du Restaurant de la Santé à la
question: «Comment connaîtrions-nous la réponse?»

L'économie:

On découvre les aventures caricaturales d'un individu, qui l'amènent à
proposer aux Enquêtes de faire un sujet sur les entreprises en général. Ce
sujet commence par un rêve d'Achille Talon dans un pays préhistorique où le
troc dominait. Après une visite réaliste de différents modes de vie, les
chefs des Enquêtes essayent d'organiser une méditation. Il faut se rendre à
l'évidence: le problème de l'économie n'est pas du ressort d'une méditation
normale. Ils décident de mettre au point un simulateur
d'économie, -réellement vendu après l'émission?- Pour cela, on les voit
commencer des enquêtes précises au niveau des chiffres. Exemple: la
réductibilité ou non de prix par la robotisation. Ce qui ne nous empêche pas
de faire une révision des principes généraux, et de la logique de
l'évolution. Les intermèdes en sont souvent les exemples. On découvrira les
différentes solutions au problème du chômage, comme la méditation sait les
pousser à bout: aucune ne tiendra, mais de façons différentes. La meilleure
sera par exemple d'attendre que tous les pays soient développés puis de
réduire et contrôler le temps de travail. Le simulateur aura quelques ratées
comiques et intelligentes, puis il servira. A la fin, les enquêteurs
cherchent pourquoi il faut étudier l'économie. C'est pour que tout le monde
puisse gagner plus d'argent. Mais il faudrait aussi qu'ils puissent faire
d'avantage ce qu'ils veulent. Economiquement, cela relève d'une bonne
communication. Mais il faut se rendre surtout à l'évidence: l'économie
n'était pas le sujet fondamental. Peut-être les habitués du Restaurant de la
Santé auront-ils une seconde vue aussi intéressante de l'économie (suite de
«Est-il utile que vous vous demandiez ce qui est le plus utile?»). Clips:
Crises

La politique:

Médisant sur l'étroitesse du champ d'étude d'un rapport demandé par un
Ministre, "L'avenir du socialisme", les 3 chefs décident de lui faire
l'étude de toutes les politiques. A commencer par leur but ultime:
d'avantage permettre de faire ce qui plaît. Car Les Enquêtes ne peut pas
travailler hors de la logique pure. Ils se demandent pourquoi les politiques
ne sont pas d'accord. En intermède, on voit parfois des petits bonhommes
mimant les différents types de conflits territoriaux. Les Enquêtes pense que
la politique c'est: d'abord la maintenance de l'état, la gestion des
habitants, et enfin l'amélioration de la vie. Il faut survivre avant de
vivre. Ils cherchent pourquoi certaines politiques évitent l'entraide, un
genre de conscience collective. Ils doivent alors se demander si en général
on a un niveau de vie correspondant aux capacités. Ils découvrent que non,
et essayent d'inventer des messages pour le faire comprendre. Ils cherchent
des solutions simples à d'autres problèmes. Mais aussi de la psychologie des
politiciens (vision exagérément discréditante), et Thierry conclut qu'il
existe des tas de bons rapports et des gens compétents, ce serait du gâchis
de laisser ces résultats inexploités: il propose de se faire élire aux
proches élections nationales. Son créneau: donner à l'état des méthodes
d'entreprise, et solutionner les problèmes avec des méthodes scientifiques,
mais toujours intuitives. Pas pour rester, pour donner un coup de balai. Par
exemple, on veut bien croire qu'avec lui, la communication avec les français
sera parfaite. Par derrière, il y aura l'outil très puissant de recherche:
Les Enquêtes. Il est loin d'être élu, heureusement entre nous, mais le
président élu annonce qu'il va laisser 60 jours à Thierry pour balayer (pour
la 1ère fois, le balayeur sourit). On le verra, on trouvera que ça sert,
mais à la fin, les limites de la politique leur sont claires: Désaccord
égoïste, incertitude et passivité des gens, paramètres non pris en compte,
changement des paramètres, sont leurs problèmes. Plus ou moins solubles.

Le paradis:

L'émission, qui n'a rien à démontrer, peut être un ensemble de Visions 2. Ou
alors Michel et Karine, avec leur imagination habituelle, sont décidés à
créer un paradis artificiel, et ils veulent d'abord en imaginer le
fonctionnement. On verra les visions idéalistes du Paradis: Eternel,
naturel, plein d'amour, plein d'égalité, plein de choses, même des êtres
pour nous. On en verra ses problèmes psychologiques (même les méchants
iraient, tout est trop bien, capacités et besoins des esclaves, rien à
faire). Ses problèmes techniques (création d'un autre corps, tenue sur une
planète, besoin de composants, les besoins, la conservation de
l'intelligence, des dégâts finaux de l'être ou non mais alors pas non plus
sa pensée). Des visions symétriques (réintégration à chaque fois dans un
monde avec ses qualités et ses défauts, dans un autre être, dans le même
être qui ne meurt jamais). Ses solutions (copie des âmes par Dieu,
intégration dans un ordinateur ou autre). Les visions terrestres mais
toujours utopiques du Paradis (monde payant et contrôlé mais plein d'amour
et très naturel, monde où les gens sont tout comme on les voudrait) et
quelques solutions essayées (communisme raté, naturisme habillé, troc à
notre époque, plusieurs camps de vacances, plusieurs vraies sectes, et
mouvements d'entraide). On verra les vacances où l'on redevient paysan,
celles où les chômeurs offrent leurs services, celles normales où on ajoute
nos propres idées, des sectes où tout le monde fait l'amour, celles où tout
le monde donne et reçoit tout matériellement, psychiquement, et quelques
courtes mises en scènes sur les différentes entraides. Au restaurant de la
santé, la question «Qui croyons-nous être?» les amène à faire la distinction
entre les envies et la réalité. Clips: Oxygène 9

Le futur:

Un compteur d'années avec une tête, comme dans Il Etait Une Fois L'Homme,
nous accompagne tout au long de l'émission. Il commence à l'année en cours.
L'émission commence par des scènes de vie comportant à chaque fois de
nouveaux éléments liés au futur (super-relations entre ordinateurs, puis
ordinateurs qui se mettent en route tous seuls, puis connexion de tout le
matériel vidéo et sono à l'ordinateur, puis plan électronique dans la
voiture répandu chez les riches, puis un Windows Objets Fragiles, puis
nouveaux claviers, etc.). Pour l'émission, les inventions intelligentes
seront prioritaires, les inventions exagérées auront surtout leurs défauts
mis en évidence, et peu à peu on verra que les modernités psychologiques
présentées sont plus utiles que les matérielles. Une invention est un
ordinateur qui arrive un peu à penser tout seul. Au cours des séquences, on
le voit d'avantage intelligent. Puis on voit à nouveau le clip Lucifer, un
ordinateur dont l'intelligence devient gênante. A la fin, on voit des gens
qui découvrent en lui une matière verte utilisée pour réaliser des réseaux
neuronaux. Puis on voit un homme construire des robots. Commence alors le
clip The Robot, représentant les scènes charnières de la saga d'Isaac
Asimov. Puis on voit un homme discuter en marchant avec un ordinateur.
Celui-ci lui propose de jouer à répondre à la question «Comment sera la
fin?». Puis on verra de nombreux scénarios du futur grâce aux différentes
planètes du temps de la fin de cette saga (année 500'000) (gens androgynes,
planète de robots, planète où même les gens sont reliés par transmission de
pensée, planète de vacances, planète où c'est la génétique qui est
importante, planète où tout est libre avec une bonne gestion, planète où
tout est gratuit avec de bonnes raisons, planète radio active par le clip
Radio Activity, planète de spectacle par le clip terminant l'émission
Equinoxe 4). Clips: Radio Activity, The Robot, Equinoxe 4

L'éducation 1:

Les Enquêtes achève une enquête sur les personnalités. Mais il ne sert pas
de savoir quels comportements existent. Il faut en découvrir les causes et
les conséquences. Ils se permettent de pénétrer au sein de familles pour
étudier la vie réelle. Michel a amené sa fille car il considère que cela est
une occasion rêvée d'éducation. Michel explique à Karine qu'il est passionné
par les comportements hors du commun. Ils vont d'ailleurs essayer de trouver
une amie, une végétarienne volontaire pour qu'elle s'explique. Ils sont
d'accord pour dire que les qualités nécessaires pour paraître bien:
l'assurance, l'humour et l'imagination pour le dialogue, ne sont importantes
qu'au début. Ils se trouvent dans une famille qui se font beaucoup de câlins
et de jeux. Michel et Karine sont fascinés lorsque ceux-ci disent qu'ils
font tous presque l'amour. Le père explique qu'ainsi il résout le complexe
d'oedipe qui n'en devient plus qu'un simple système. Et cela lui permet
d'enseigner des choses très importantes à ses filles, la communication, le
jeu physique et la confiance. Il dit que c'est le genre d'éducation qui
manque à trop de filles qu'il trouve coincées. Karine et Michel disent
encore sous le choc que c'est bien de s'en servir pour enseigner. Ils
demandent à une fille si elle ne ferait pas ça avec ses propres enfants,
problème qui existe, mais elle dit que si en souriant. On voit de temps en
temps Michel jouer à faire des jeux de rôle complexes avec sa fille. Ils
simulent des rencontres de différents types et le but est d'être tout à fait
réaliste. Tous les intermèdes sont basés sur l'éducation. L'un d'eux fait
semblant qu'il existerait des lois et des organismes permettant de choisir
ses parents. Les Enquêtes commence un long suivi: ils filment des enfants
dont les parents ont différents types d'éducation. En intermède, on en voit
la fin, quand ils seront grands.

L'éducation 2:

François, Michel et Karine pensent avoir enfin résolu leur recherche du plus
utile. Le plus utile est de bien éduquer. Et ils ont aussi calculé ce
qu'était la meilleure éducation: sentimentale, sociale, technique et
scientifique à la fois. Ils décident de chercher les meilleurs organismes
existants correspondant à des parties de leurs critères. Ils font un tour
dans des écoles et injustement on en voit plein de défauts et quelques
qualités. Ils font un tour dans le centre de thérapie qui a été créé grâce à
l'enquête sur le Paradis: Notre Petit Bonheur (ou Ecrin Doux ou Solarillon).
Il faut passer la barrière d'un entretien psychologique recherchant les gens
dans le besoin et d'un test anti-sida pour entrer. C'est un mignon centre
nautique sous bulle, où les animateurs sont formés à organiser des jeux de
communication et d'émotion. Il faut réussir à accomplir quelques
engagements, et il est facile de tout faire ce qui peut être aimé; le pire
de l'émission est ici: même les jeux sexuels entre enfants sont incités,
sous surveillance constructive. C'est une nature artificielle, avec juste
des draps transparents pour s'habiller, du manger cru à ramasser par terre
et le dortoir est un simple sol matelassé. Ensuite, en intermède, on verra
des idées intelligentes d'éducation qui se déroulent dans ce centre. Ils
essayent aussi de monter avec des aides leurs propres organisations les plus
utiles (une centralisation peu coûteuse des messages entre personnes qui ne
se connaissent pas, une émission sur l'éducation et l'amour, et la diffusion
de nouvelles thérapies). Ils essayent des éducations originales dans des
écoles privées. En intermède en contenant d'autres, il y aura l'école du
futur, très informatisée, mais interdite à ceux dont les professeurs ne
veulent pas.

La psychiatrie:

On voit Michel faire passer des tests d'embauche à des psychiatres. Il
refuse ceux qui ne sont pas ouverts à des théories farfelues. Cela en arrive
à des mises en question du jugement et de l'exagération. Avec ceux qui sont
ses collaborateurs, il décide de comparer leurs jugements sur des cas réels.
Ils partent donc pour différents hôpitaux psychiatriques. Ces personnes
seront sélectionnées. Pour leur intelligence, et pour leur envie de rire
avec nous de leur problème. C'est une position amusante: alors que
d'habitude on essaye de s'apitoyer et de s'empêcher de rire, ici il faut
rire et on ne retrouve plus la raison de s'apitoyer. Certains auront une
capacité en moins, d'autres auront des particularités en trop. Cela
permettra de mieux apprécier les besoins de la vie et les liens entre les
fonctions du cerveau. On découvrira de l'intelligence étonnante des
psychiatres, les questions sensibles et intimistes de Karine et Michel, qui
osent se changer pour prendre en compte l'émotion de la personne, et qui
continuent par habitude ce qui est pour eux l'étape la plus importante:
l'apprentissage de la communication. C'est leur métier, par exemple avec les
sondages profonds. Durant ces entrevues, ils notent les méthodes originales
et subjectives de thérapies qu'ils découvrent, ce qui donne un déroulement à
l'émission. Clips: La mambo du décalco

La psychologie:

Michel explique que s'il s'est rapproché de Thierry, c'est parce que sans la
télé il n'aurait jamais réussi à trouver des amis identiques, tellement il
est original. Mais peu de monde peut abuser comme lui de la ressource
télévisée. De quoi ont besoin les autres? Michel et Karine font des
suppositions en regardant les gens dans la rue, pour rire, puis leur
demandent (rien, de l'amour, de l'épanouissement). On comprend quels sont
les problèmes habituels d'avantage grâce aux questions insinuantes qu'aux
réponses (choses qu'ils pourraient penser, dire et faire, propositions
significatives, correspondance à des phrases traîtres). Michel fait rêver de
meilleur mais il déçoit tellement il est franc, tandis que Karine essaye
intelligemment de résoudre les problèmes, réels ou détectés, mais trop vite.
François déduit froidement et utilise une moitié des techniques
psychologiques pour aider les gens au dépend de l'autre moitié. Les
psychologues des Enquêtes sont trop nombreux, et se crient les problèmes des
gens. Les gens n'arrêtent pas d'utiliser leurs particularités psychologiques
de façon mal placée (mensonge toujours découvert, colère qui ne la provoque
pas, peur quand il ne faut pas). Michel a la patience de suivre certaines
personnes dans leur environnement pour étudier, proposer des idées (manque
d'amis: créer le contact avec n'importe qui, mauvaise entente: qui a raison,
défauts: qu'est-ce qui les compense) et essayer ses thérapies. En intermède
Vision-2, on voit parfois Karine se transformer en Super-Psychologue qui
résout les problèmes des gens au moment où ils arrivent (rencontres à
produire, disputes, malheurs). Clips: Chipie, Banana Split

La sociologie:

Les Enquêtes n'ont pas su qui réellement leur demandait un dossier sur la
psychologie sociale. Ils ont commencé une enquête par des tests sur le
terrain: une prise de notes sur ce qui se produit quand on crie "Tous
dehors" dans une gare (rien) ou "Evacuation", invention et diffusion d'une
mode, essais pour faire mentir, étude du meilleur meneur, tests de diffusion
d'une rumeur, peurs après des rumeurs, après des choses dites, recherche des
idées qui influencent actuellement. Ils interrogent aussi des sociologues,
consultent des livres. Ils étudient et testent la meilleure influence: le
cumul de la psychologie des meneurs avec la sociologie. Mais un nouveau
contact avec leur client les intrigue. Il semble avoir de méchantes idées
fixes, et ils découvrent qu'il ne veut pas être connu; cela leur suffit pour
décider de stopper tout contact. Mais ils ont ensuite une meilleure idée:
insidieusement, ils vont ne lui donner que les informations qui retourneront
un jour le groupe contre son meneur. Ils savent que c'est en obligeant les
gens à être logiques, responsables et gentils, en permettant de ne jamais
mentir, et en enseignant les techniques de l'influence qu'on y parviendrait.
De même, un meneur logique, responsable et gentil et ne devrait pas faire de
mal. Mais leur mensonge serait trop apparent. Il faut le dissimuler. Ils
affirment alors dans leur rapport qu'ils sont arrivés aux résultats
escomptés en décrivant au maximum les principes à suivre, que les gens
imitent mieux le résultat des techniques d'influences utilisées quand on
leur décrit et qu'on les exagère, qu'ils obéissent d'avantage après une
explication et si on se montre compréhensif, et qu'ils travaillent mieux
quand ils avaient des responsabilités. On finit de comprendre ce qui a été
dit dans le rapport dans la réalité: on voit des russes en train de piloter
des meneurs, le rapport à la main: Les chefs ne sont pas d'accord entre eux
sur l'interprétation. Les meneurs essayent aussi de comprendre le rapport.
Les chefs prennent l'air sympa et franc. Des menés arrivent pour discuter de
la manière de faire des meneurs, pour proposer mieux. Les chefs commencent à
parler politique mais c'est un autre sujet qui prédomine. C'est le désordre
complet.

La psychanalyse:

« Une fausse émission de télévision de la 5 a invité quelques employés des
Enquêtes à un débat sur le besoin de thérapies, ainsi que des
psychanalystes. Mais ces employés ne font que se moquer des psychanalystes.
Ils leur posent des questions pièges, et font semblant d'être plus
intelligents, par exemple en décrivant les composantes de l'inconscient
selon leur soi-disant fameuse classification. Ils auraient dû se méfier :
voilà qu'une entreprise concurrente, EnConclusion, se met à faire de la pub.
« Nous réfléchissons pour vous. Parfait a maintenant un sens ». Ils donnent
comme exemple l'aide logistique apportée à la plus grande société de
rencontres. Et elle se fait inviter dans les émissions à leur place ! Au
début elle disserte sur les rencontres, puis fait de la psychologie en
soutenant la psychanalyse. Mais elle est faussement sensible aux problèmes.
On sent comme une attaque dirigée contre les Enquêtes. Aux Enquêtes, c'est
le conseil de guerre commerciale. Ils décident de redorer leur blason en
diffusant gratuitement leur théorie de l'analyse-psychologique. Elle avait
été développée en secret. Ils commencent par l'améliorer, puis diffusent des
livres et font des émissions seuls sur Free One. Ils sont moins envoûtants,
mono-thérapiques, silencieux et assurés que la psychanalyse. Ils ne font pas
appel à des besoins communs mais à des comportements communs. EnConclusion
réplique quelque peu. Mais Les Enquêtes se fait de nouveau inviter dans les
émissions pour parler de sa théorie. Cette fois ils connectent les employés
invités en direct avec leur service de méditation. Ça se termine par une
émission sur Free One, une bataille entre les 2 sociétés. EnConclusion se
montre au début la plus puissante, mais les idées des Enquêtes sont les plus
intelligentes. Ils réussissent à faire croire à EnConclusion que leurs
arguments sont nocifs, puis c'est eux-mêmes qui trouvent des
contre-arguments. »



Notre Foyer Bienveillant :

La société Les Enquêtes a essayé de décrire, par le passé, la nécessité de l'amour.
La perte d'un procès a provoqué la fermeture des Enquêtes. Ce serait sans
compter sur Thierry et Simon, appartenant à une future société d'assurance,
qui vont réécrire l'Histoire. Voici l'histoire : Hyppolite est accusé d'avoir
laissé des jeunes de son camp de rééducation sans surveillance. Il demande
une solution à la société Les Enquêtes, dans laquelle il est méditateur.
Celle-ci profite alors de son rapport sur l'amour, envié par la société
EnConclusion qui commence à prendre de la place dans les médias, pour
étudier le cas d'Hyppolite. Ce rapport est utilisé pour démontrer l'utilité
de l'amour chez les jeunes et ainsi infirmer le but du procès. C'est ici que
grâce à Thierry et Simon, l'histoire diffère. Le nouveau rapport ne parle
plus d'une simple enquête dans un camp de naturisme, mais dans le centre
Notre Bonheur Bienveillant, généré par nos deux compères eux-mêmes, et le
procès est gagné. Outre une étude des types d'éducation dans l'ordre de la
découverte de l'amour, nos trois directeurs des Enquêtes, Michel Centrique,
François Limprécis et Karine Saikomsi, décident de contrer EnConclusion dans
les médias. Le débat se termine à l'émission de Thierry Parrier, Le Tord
Tue, avec l'aide de la technologie moderne. La société EnConclusion,
représentée par Benoît Gromois et adepte de la vraie psychanalyse, gagne
lamentablement, suivant le vou de Thierry. Nos trois directeurs quittent la
scène et s'avouent un secret majeur qu'ils avaient facilement deviné depuis
le début : Freud et Ardisson nous aurait consciemment menti.



Le monde semi-cohérent de Sophie la cohérente :

Un être du futur remonte le temps et, toujours dans l'avenir, aide la
société à sortir de ses défauts.

Le monde de Sophie, c'est de la vulgarisation philosophique. La vraie, celle
qui assure l'attention par son intensité. Une comédie sur des fondements qui
n'ont même pas été encore découverts, en utilisant la technologie de « l'art
éducatif ».

Quel but pour la vie ? Conquérir un maximum de planètes ? Et si c'était déjà
fait ? Et si l'évolution ultime avait déjà conquit la terre ? Non, LES
terres, les terres qui se subdivisent par delà le procédé de remontée du
temps, caché aux peuples indigènes que nous sommes. Les scientifiques ont
bien découvert que l'antimatière pouvait remonter le temps, une dimension.
Leur but ? Que les terres n'imposent pas un être inhumain comme plus
probable. Mieux : Rendre certain un être humain, qui profiterait du jeu que
représente la terre pour la corriger.

Une fille née au cinquième millénaire, où les ordinateurs pensent, où les
êtres sont créés sur mesure, où les informations remontent le temps et où
tout est connecté au cerveau, est destinée à être l'héroïne d'un jeu de
Chrisis et Integer, deux Maîtres Organismes de la galaxie. Un maître
organisme est un amas de poussières d'étoiles, des palais de réalisations
autant spirituelles que concrètes. Elle n'imagine pas qu'elle a été choisie,
en entrant par une porte du jeu « Mais où est la sortie ? » présenté dans
son école, pour aller vivre un millénaire auparavant les grandes questions
de la vie citoyenne et des sentinelles de la défense des libertés
fondamentales, avec l'étrange personnage : Le Guide de Demain qu'elle aura
rencontré destin faisant. Elle a aussi été choisie pour recréer à l'infini
le système qui s'autodétruit à chaque modification du passé par les maîtres
organismes, après avoir trouvé ce qu'est ce système le plus important : Le
film lui-même. En fait maintenir à flot une société d'investigations
générales connue qui existait depuis notre siècle. Puis on sait qu'elle part
de la même façon qu'elle est venue, mais vers notre siècle, ce dont elle
rêvait.



(Etat des affirmations) : L'enquête des Enquêtes est une émission qui s'autorisera
à analyser l'état des lieux des affirmations suivantes et d'autres encore :
« Le complexe d'odipe est systématique » « La bienséance n'est pas
dangereuse » « L'autorité s'accorde avec l'agressivité » « Il faut de la
modération pour bien vivre » « L'amour est choquant ».



Toute vérité est bonne à expliquer





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FredDecr
2006-02-06 20:21:15 UTC
Permalink
Post by FredDecr
L'art éducatif
J'ai travaillé dur pour mettre au point ce projet. J'espère que vous le
respecterez.



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olive
2006-02-06 20:25:04 UTC
Permalink
Post by FredDecr
J'ai travaillé dur pour mettre au point ce projet. J'espère que vous le
respecterez.
Trop long.
Plonk.
--
Olivier
fiLou
2006-02-06 21:14:12 UTC
Permalink
Post by olive
Trop long.
Plonk.
+1
nicolas
2006-02-07 05:46:09 UTC
Permalink
Post by olive
Trop long.
Plonk.
+1
Super boulet le mec! Il finira pedago a l'educ nat!
nicolas
2006-02-07 05:44:59 UTC
Permalink
Post by FredDecr
L'art éducatif
Trop long. Apprend deja a ecrire, apres tu pourras parler d'education.
fiLou
2006-02-07 06:26:34 UTC
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Post by nicolas
Trop long. Apprend deja a ecrire, apres tu pourras parler d'education.
Paille, poutre...
nicolas
2006-02-07 06:47:07 UTC
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Post by fiLou
Post by nicolas
Trop long. Apprend deja a ecrire, apres tu pourras parler d'education.
Paille, poutre...
Poutrelle
FredDecr
2006-02-07 12:46:52 UTC
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Au lieu de douter, il faudrait essayer...
FredDecr
2006-02-07 23:21:49 UTC
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L'arrogance est le mal français de la décennie. Exemple : Sur ce forum, on n'a
que des critiques, que ce soit contre la télé publique ou contre mes
propositions d'idées. Mal qui pourrait être atténué télévisuellement par la
mise en évidence de ses paradoxes, des exemples, des caricatures et des
contre-exemples, et des propositions de réactions plus fonctionnelles.
Quelques sketches existent, on pourrait en inventer d'autres. Il faudrait
une "Télé du peuple" par les inconnus. Mais c'est cher.



Oui à une redevance bien employée, même augmentée. Oui à l'idée de Carolis
pour des oeuvres financées par des donateurs, qui peuvent être des
entreprises. Je dirais même mieux : Proposer un fonds éthique de placement.
Reste à ce qu'il y ait une connaissance par les particuliers des organismes
qui investissent les fonds dormants en fonds éthiques, et que l'oeuvre
étudie sa propre utilité.



D'autres maux importants de la France actuelle solubles par la télé : La
bêtise, le manque de philosophie, la solitude, la vie plate, l'étude des
justifications des gênes occasionnées, par contre le manque de connaissance
est déjà trop comblé.



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fiLou
2006-02-08 05:52:31 UTC
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Post by FredDecr
L'arrogance est le mal français de la décennie. Exemple : Sur ce forum, on
n'a que des critiques, que ce soit contre la télé publique ou contre mes
propositions d'idées.
Écrase connard!

Va donc traîner tes guêtres sur un forum québécois, c'est la même
chose, ou parfois pire, car la liberté de parole est plus importante
chez eux.


J'avais lu qu'un sociologue avait étudié notre comportement sur les
forums de discussions et il y avait trouvé de fortes similitudes avec
une époque lointaine dans laquelle les gens lorsqu'ils se croisaient
dans la rue et entamaient une discussion, elle se faisait sur un mode
agressif, avec d'abord des échanges de noms d'oiseaux, puis au fur et à
mesure ils sympathisaient.
nicolas
2006-02-08 06:40:56 UTC
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Post by FredDecr
L'arrogance est le mal français de la décennie.
Et oui. On a une tv publique cher, bete, pourrie. France Television a
d'ailleur investi des millions d'euro pour des logos histoire de ne pas
la confondre avec TF1.

Ce soir on est encore gaté, le trio Delarue / Dumas / Klein.
Les multimilionaires du PAF.


France 2 22h35 - ÇA SE DISCUTE
• Couple : comment sortir des griffes d'un conjoint violent ?
Magazine présenté par Jean-Luc Delarue

France 3 20h55 - VIE PRIVÉE - VIE PUBLIQUE
• Fils, filles de : cadeau ou fardeau ?
Magazine présenté par Mireille Dumas

La serie pour mongol: L'Instit.


En attendant BBC France il faut privatiser France Televisons.

http://www.bbc.co.uk/tv/

FredDecr
2006-02-07 23:54:29 UTC
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Post by FredDecr
L'art éducatif
Génial, l'idée de France Télévisions de ne pas dépenser d'argent pour les
émissions pour enfants sur France 2, France 3; et de le concentrer sur
France 5. C'est si important, ça ne ressort jamais par l'autre oreille, à
cet âge-là. J'ai une super-proposition : Maintenant que le contenu est vide,
on pourrait peut-être arrêter la diffusion de ces programmes sur France 2 /
France 3 ? (Quand j'écoute France 2 à 8H00 du matin, mon oreille est agacée
par des tas de paroles abrutissantes).

Le plus utile, dans la vie : Les débats d'esprit et de sensibilité.



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